Trisomie 21 et diabète sucré type 1 : difficultés de prise en charge - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
On considère qu’entre 1 et 2 % des personnes porteuses d’une trisomie 21 souffrent d’une forme de diabète (principalement de type 1 chez les enfants) versus environ 1 cas sur 3000 dans la population générale soit une prévalence au moins 30 fois supérieure.
Observation |
Nous rapportons deux cas de diabète de type 1. La 1re observation concerne une patiente âgée de 20ans, adressée pour une hypothyroïdie primaire profonde avec une taille de 107cm et un âge osseux de 10ans. Bilan : TSHus ? 100pmol/L, anticorps antiperoxydase positifs et glycémie à jeun : 0,78g/L. Suivie régulièrement, la patiente a subitement présenté un amaigrissement important avec un syndrome polyuropolydipsique. Un bilan biologique est revenu en faveur d’un diabète type 1 (cétose inaugurale) mise au début sous schéma insulinique de type basal-bolus mais devant la difficulté de prise en charge (retard mental important), un traitement par 3 injections d’insulines prémixes avec une éducation des parents a semblé plus adapté chez elle. La 2e observation concerne un patient, âgé de 24ans, aux antécédents personnels de maladie cœliaque et adressé pour la prise en charge d’une hypothyroïdie périphérique avec un retard mental et d’un diabète de type 1 depuis l’âge de 5ans sous schéma insulinique de type basal-bolus et au stade des complications dégénératives.
Discussion |
La prise en charge du diabète chez ces patients peut être difficile sur un terrain psycho-intellectuel particulier et son dépistage est impératif en particulier en cas de maladies auto-immunes associées.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 377 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.